Mon absence

[HRP ON] :

Donc, comme certains le savent déjà, j'arrête WoW pour un certain temps (deux à quatre mois) pour cause de mauvais résultats scolaires.

Je poste un petit texte RP pour justifier l'abscence de mon personnage. Si ça plait, je mettrais une suite. Ou pas.

[HRP OFF]

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[RP ON] :

Une chambre dans un Fort. Un Elfe endormi. Il semble rêver, agité et murmure des mots incompréhensibles en Thalassien.

Cinq Elfes au bord d’une rivière en train de plaisanter…

Une Elfe aux cheveux noirs. Elle me fait signe avant de me tourner le dos et de s’éloigner. Comment aurais-je pu savoir que je ne la verrais plus ?

Des Humains. Une embuscade. Un humain, une épée dans chaque main. Il attrape l’Elfe aux cheveux noirs et lui tranche la gorge…

Un Sin'dorei en armure agenouillé devant une tombe en pleine montagne, il demande pardon à la personne qui y est enterrée…

Un Elfe brun sur son lit de mort, le même Elfe en armure près de lui….

Une tombe de marbre blanc perdue dans la forêt, on peut y lire « T’ale’Musha »…


Je me réveille en sursaut. Encore…Encore ces rêves, même cinq ans après. Je ne peux pas oublier, je ne peux pas m’en détacher. Trop de souvenirs, beaucoup trop.

Je soupire, me lève et regarde par la fenêtre. C’est l’aube…

Je vais chercher mon armure. Je grimace en enfilant mon plastron. Deux cicatrices sur mon flanc et mon épaule, ils n’y étaient pas allés de main morte. Un petit pendentif d’argent orné d’une pierre bleue pend à mon cou. Un léger hennissement me rappelle à la raison. Pas le temps de traîner.
Je met le reste de mon armure de plaques, fixe mon épée dans mon dos et enfile le tabard du Clan : noir avec deux éclairs. Je passe la main sur l’emblème brodé. Ils vont me manquer. Et cet endroit aussi. Je souris et regarde l’anneau passé à mon doigt. Je reviendrais.

Je sors de ma chambre et arrive dans la salle principale. Personne, il est trop tôt. Tant mieux, je n’ai pas envie de parler ou de retarder mon départ. A l’entrée du Fort, je me dirige vers les écuries. Astolan m’accueille en hennissant joyeusement. Il sait où on va, qui on va chercher, qui je vais tuer.

Je vérifie l’équipement, le mien et celui d’Astolan, quelques provisions. Pas besoin de plus. Je trouverais sûrement ce qui me manque là-bas. Une dernière prière, un remerciement à Endanur de m’avoir révélé le nom de l’Humain avant de mourir. Je vais le trouver, et quand ce sera fait, on entendra ses hurlements jusqu'aux ruines de Lordaeron. Cinq ans que j’aurais dû le tuer. Je vais régler cet erreur. Cet Humain paiera.

[HRP On] : Comme tu dois t'en douter, tu vas beaucoup nous manquer. J'espère juste qu'on aura l'occasion de se parler sur le chat ou autre. Pour ton histoire, j'aime beaucoup bien qu'il y ai trop de mystère! (Ouin, j'veux savoir la suite! )

En gros, dépêches de mettre la suite ou j'te botte les fesses !

[HRP Off]

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[Rp on] :

Une jeune elfe à la peau très bronzée, les cheveux blancs/très blonds, se lève et se dirige vers la salle principale.

Elle murmure : "J'ai soif..."

Arrivée dans la salle, elle regarde de droite à gauche, puis de haut en bas, et regarde à nouveau l'ensemble de la salle.

"Hmm... J'ai un mauvais pré sentiment... Que va t-il se passer?"

La jeune elfe s'installe, un verre d'alcool en main, semblant s'ennuyer.

"Il est tôt, à quoi je m'attendais?"

Elle regarde une dernière fois dehors et pose sa tête sur sa table, fatiguée.

[RP off]

[HRP on]

Oui.. ce serait super bien que tu mettes la suite.. Hum.. Disons qu'on suit ton personnage ^^ Tu peux raconter ce qui se passe.. Et tout enfin bon.. bon courage pour vivre sans WoW.. XD Et bosse bien ^^ ...

Rviens nous vite :d

[HRP off]

Je m'y mets...

Pour la suite, je pense raconter tout son voyage par petits bouts, comme des étapes. Un court chapitre (plus court que l'introduction que j'ai postée) pour chaque endroit où il passe.

[HRP ON] : Voilà une suite, enfin, le début, parce qu'Amny a demandé ^^
Pour la suite, je posterais sûrement un petit chapitre toute les 2 semaines pour pas que ça se termine trop longtemps avant mon retour. Et pis si je reviens avant, je poste tout d'un coup.

Vous noterez que les chapitres seront de plus en plus longs. (parce que celui-là est vraiment court)

[HRP OFF]

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[RP ON]:

Je suis dans l’allée qui mène aux ruines de Lordaeron. Il fait encore sombre, il est tôt…Et le soleil ne se lève jamais complètement ici. Les Clairières ont trop souffert. Je regarde ce qui reste de la cité. Pas très beau à voir. Astolan me donne un petit coup sur le bras. Il faut y aller. J’enfourche le cheval et lui flatte l’encolure. C’est pas tous les jours qu’on part aussi longtemps. Je fais claquer les rênes et suit la route au Sud, vers la forêt des Pins Argentés.

[RP off]

[HRP on] : Mici Cindyrounet !

[HRP off]

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Une jeune elfe aux cheveux très blonds est assise dans la salle principale.

"Je me demande où a bien pu partir Messire Cindyr..."

L'Elfe, Amodith, se met à genoux et commence à prier.

"Lumière, je suis ta protectrice, s'il te plaît, prends soin de Messire Cindyr... Il a besoin de ton soutient. Je serai prête à prier continuellement si tu fais ce que je demande."

Amodith se relève et va dans sa chambre, calme et grave, semblant craintive de ce qu'il pourrait arriver au Paladin.

[HRP ON] Hop, un peu de suite, comme tous les week-end.
Pas grand chose je sais mais c'est pour que ça dure tout le temps de mon absence si elle est longuue.

[RP on ]

La forêt des Pins argentés. Inutile de chercher, je ne trouverais pas d’humains ici, à part quelques mages au Sud. Je longe le lac Lordamere et m’arrête pour observer l’île –Fenris, je crois- sur laquelle se dresse un fort en ruines. Ca remonte à pas mal de temps la dernière fois que je suis venu ici. C’était quand Elthiern y était emprisonné. Nous étions venus et l’avions fait sortir. Nous étions quatre. Ces Gnolls sont vraiment stupides. Je sens comme une présence. Je relève la tête et regarde autour de moi. Personne. J’ai l’impression d’être observé…Je soupire et tourne bride, toujours vers le Sud.

HRP : Cindyr étant de retour (mais ne pouvant toujours pas jouer, mon personnage restera au fort et on ne pourra lui parler que sur le chat), je poste donc la fin du voyage parce que ça sert à rien d'attendre.

Bonne lecture !

RP ON :

Les traces de la corruption du Fléau s’effacent. Place aux montagnes d’Alterac…Et à la grosse bulle violette au-dessus des ruines de la ville des mages. Ils patrouillent avec leurs élémentaires dans un large périmètre. Ce ne sera pas facile de les éviter. J’entend un craquement derrière moi, je me retourne. Deux mages m’ont vu et se dirigent vers moi. Je me mords les lèvres. Pour le passage discret c’est raté. Mieux vaut les supprimer rapidement avant qu’ils n’en appellent d’autres.
J’active un sceau d’autorité et fonce sur le premier. Quelques coups ont raison de lui. Le deuxième incante un sort, d’arcanes visiblement. Pas le temps de l’interrompre, trop tard. Une petite onde de choc et c’est tout. Le sceau d’autorité est toujours actif. Ca n’aurait pas marché ? J’achève le mage et m’assois. J’ai une migraine effroyable. Je ne peux pas rester ici, d’autres pourraient venir. Je m’éloigne des ruines et continue ma route...


Les Contreforts d’Hautebrande ! Je commencerais mes recherches par les champs à l’Ouest. Je laisse Astolan un peu plus loin et aiguise mon épée. Enfin un peu de distraction. Je charge le premier Humain que je vois, puis le deuxième…Il en vient de partout. Les cadavres s’amoncellent. Pas de signe de celui que je cherche. Je ne m’attendais pas à le trouver du premier coup…Un humain arrive derrière moi et me porte un coup d’épée à la tête. Le métal du heaume est enfoncé. Sans le casque il m’aurait eu. Faut vraiment que je pense à regarder derrière moi. Je finirais par me faire tuer, un jour.
Je règle son compte à l’Humain et enlève mon heaume. Je grimace, j’ai du sang dans les yeux. Je l’essuie vite et referme la plaie avec un sort…Je m’attarderais ici plus longtemps, il me reste beaucoup d’endroit où chercher…Austrivage, non…Pas non plus dans ce camp de nains au Sud-Est…


Les Hautes-Terres d’Arathi…Peut être que je le trouverais ici. Il y a cette bande d’Humains renégats…Peut être est-il parmi eux. Commençons par Stormgarde. Même stratégie qu’avant. On charge, on tue et on questionne les survivants quand ceux-ci comprennent l’Orc (Pas la peine d’espérer qu’ils parlent ma langue, aucune chance). Astolan m’aidera cette fois.
Je m’engage sur la route pavée qui mène à la forteresse en ruine et commence à galoper. Je me penche sur la gauche, les rênes dans une main et ma lame dans l’autre. Je décapite un humain qui passe à ma portée. Ses alliés courent derrière Astolan en en appelant d’autres. Je m’arrête sur la place, près de la fontaine et regarde mes ennemis. Ils s’arrêtent et me regardent, l’air effrayé. Je souris. La peur est la meilleure des alliées. -ou la pire des ennemies- Astolan se cabre et charge les humains, piétinant ceux qui s’écartent trop tard, mon épée fauchant les autres. Je regarde les corps. Le mien n’y est pas.
J’avise une Orque dans une ruelle proche. Je rengaine mon épée et m’approche pour lui parler. Elle ne sait pas où est l’Humain. Pas ici en tout cas. Mais elle a entendu parler d’autres groupes de bandits, au nord. Pas le temps de lui demander plus de précisions, elle incante un sort et m’attaque. Je me défend et la tue, elle l’a cherché. Tant pis pour les informations.

Quelques maisons autour d’un champ en mauvais état. C’est peut être l’endroit dont l’Orque parlait…Un seul moyen de savoir : y aller. Ou pas. Peut être que je peux me renseigner sans massacrer tout le monde cette fois…Réfléchissons…Je souris. J’ai trouvé. Mais il faudra attendre la nuit, ne parler à personne et ,surtout, faire vite.
Le soleil se couche. C’est l’heure. Je me lève et laisse Astolan à l’écart. J’ai dû enlever mon armure et mon épée pour ne pas attirer l’attention. Il ne me reste que ma tunique et une épée courte. S’ils me repèrent, je suis mal. Je soupire. J’ai vraiment pas envie de le faire, j’ai horreur de cette apparence. J’enlève mon pendentif et le glisse dans une poche.
Aussitôt, mes cheveux deviennent noirs, mes oreilles et mes sourcils raccourcissent. Semi-Elfe. Heureusement que je ne peux pas voir mes yeux, mais eux les verrons, c’est ça qui donnera le change, à condition de mettre quelque chose pour cacher mes oreilles, quand même plus longues que la normale. Mes yeux sont semblables à ceux d’un humain, c’est pour ça que je les déteste. Pourquoi il a fallu que ça tombe sur moi ? Mon grand-père n’aurait pas pu se marier avec une Elfe, comme tout le monde ?! Mais non, il a fallu qu’il choisisse une de ces stupides humaines ! Je crache par terre et chasse ces pensées de ma tête. Rien ne sert d’y penser. C’est pas ça qui changera la situation, ni qui fera avancer mes recherches

Je descends vers les humains et salue ceux que je croise d’un signe de tête. Pour l’instant tout va bien. Je commence à faire le tour des habitations à la recherche de l’Humain. Rien, des Humains à foison mais le mien n’y est pas. Je m’apprête à repartir quand je tombe à genoux. La magie du pendentif…Pas maintenant, pas ici. Je ne peux pas l’enlever trop longtemps, sinon je meurs…Je regarde autour de moi. Les humains n’ont encore rien remarqué. J’ai une chance de m’en sortir. Je repasse le pendentif à mon cou. Je redeviens normal et la douleur disparaît. Mes cheveux roux et mes oreilles en pointe vont attirer l’attention, je dois partir. Une humaine s’approche de moi, comme pour me demander si je vais bien. Je me retourne et elle crie. Je récupère Astolan et pars en courant avant que d’autres n’arrivent. C’est pas passé loin. J’aurais pu perdre connaissance et ne pas pouvoir remettre le bijou…Le genre de mort que je ne souhaite à personne…Ou presque.


Les Hinterlands. Aucune chance que l’Humain y soit. Il n’y a que des Nains, des Hauts-Elfes et des Trolls des forêts. Je suis venu pour autre chose. Je me dirige vers le gîte de Quel’Danil. Il faut faire attention, les Hauts-Elfes n’apprécient pas les Sin’doreïs, et je n’ai pas envie de les tuer, ils sont trop proches de nous. Je remonte un petit sentier près du gîte. Astolan ne me suivra pas plus loin. Je le laisse derrière moi et continue ma route. Je suis arrivé. Devant moi se dresse un grand arbre et, en dessous, une petite tombe. Pas de ces tombeaux de marbre, recouverts de fleurs. Celle-ci est simple, avec juste une dalle de pierre gravée au dessus. Je m’agenouille devant. Cela faisait longtemps. Une larme coule le long de ma joue. Une deuxième. J’effleure les mots gravés sur la pierre froide.

Siara Gardejour
Fille d’Endanur Gardejour
Compagne de Cindyr T’Ale’Musha


Je redescend le sentier, le cœur lourd. Cela ne devait pas se passer comme ça, elle devait vivre. Je serais mort cent fois pour que cet Humain ne la tue pas…Personne ne l’avait attaqué où même provoqué. On ne peut pas se fier aux humains, voilà la seule leçon que j’en retire. Et dire que j’ai du sang de leur race…Ces traîtres d’Humains ne sont même pas capables d’administrer un royaume ! Que reste-t-il du Lordaeron, continent qui leur appartenait presque tout entier ? Un petit territoire gouverné par un enfant ! Je ferme les yeux et tente de me calmer. M’énerver maintenant ne sert à rien. Après avoir récupéré Astolan je regarde le gîte en dessous de la montagne. Les humains ne pouvaient pas me renseigner mais, eux, le peuvent ! Ces Elfes parlent la même langue que nous ! Je repère un Haut-Elfe isolé, m’approche de lui sans faire de bruit, lui fait une clé de bras et pose la lame de mon épée contre sa gorge.

-Un mot, un cri, et tu es mort.

L’Elfe se retourne lentement et me regarde, apeuré.

-Que veux-tu ? Tu vas me tuer ?
-Non, je veux juste des informations. As-tu entendu parler de groupes de bandits par ici ? A part ceux avec les masques oranges je veux dire.
-Non, mais les Humains du Syndicat sont très nombreux au Nord, dans les Montagnes d’Alterac…
-D’accord .

Je pousse l’Elfe à terre et lui fait signe de s’enfuir. Il me regarde, étonné.

-Pourquoi ne pas me tuer, Mush Al’shar ?
-J’avais juste besoin d’informations au sujet des bandits ! Et ….Hein ?! Je ne…

L’Elfe n’en dit pas plus et s’enfuit vers le gîte. Pris d’un mauvais pressentiment, je m’approche d’un lac et regarde mon reflet, incrédule. C’est impossible ! Le mage, à Dalaran, son sort…je ne voyais d’autres possibilités. Génial. Il ne manquait plus que ça ! Un Paladin comme ça…Et puis quoi encore… Je devrais trouver un moyen de cacher ça quand je rentrerais.

Il ne reste que les montagnes d’Alterac, au sommet, là où il neige. Je resserre ma cape autour de mes épaules. Il fait froid…Très froid. Astolan avance péniblement, ses naseaux exhalent de petits nuages de buée qui se dispersent en quelques secondes. J’approche d’une ville abandonnée. Je jette un œil à l’écriteau. En Commun. Pas moyen de savoir le nom. Je regarde les humains. Encore ces masques oranges. Le…Syndicat a dit l’Haut-Elfe, je crois. Je dégaine mon épée et me rapproche de la ville. Me battre me réchauffera. Un peu à l’écart, un humain monte la garde. Il a des cheveux et une barbe noirs, une armure de cuir bouilli de couleur sombre et deux épées pendent à sa ceinture. Il ôte son masque pour boire. Une cicatrice irrégulière court de son arcade sourcilière droite à son menton. C’est lui. Je l’ai trouvé. Enfin. Je savais que j’y arriverais. Je resserre ma prise sur le manche de ma lame et m’approche de lui.

Je cours, l’Humain ne m’a pas entendu. Je lui assène un coup à la tête du pommeau de mon épée. Avec ça il en a pour un moment. Je le traîne à l’écart et l’attache à un arbre.

L’Humain se réveille, s’aperçoit qu’il est attaché et me parle d’un ton vif, en colère. Je l’ignore. Je sors un petit couteau passé à ma ceinture et éprouve le fil de la lame. Je souris. Parfait. Je me tourne vers l’Humain et lui plaque la tête contre le tronc d’une main, le couteau dans l’autre. J’approche la lame du visage de l’Humain. La pointe s’enfonce dans le globe oculaire, transperçant l’œil droit. Il pousse un hurlement puissant qui se réverbère sur le versant de montagnes. On entend l’écho longtemps après qu’il ait cessé de crier. Avant même qu’il ait repris sa respiration, je procède de même pour l’autre œil.

Je détachai l’Humain. Il tomba à genoux dans la neige, une main sur son visage. Le sang gouttait sur la neige. Je saisis le poignet de l’Humain et lui tranchais les veines. Il allait se vider de son sang. Je m’assis à quelques mètres de lui et le regardai mourir.

Une violente douleur explose dans mon dos. Je m’écroule. Quelqu’un a dû entendre l’Humain crier. Bon sang, est-ce qu’un jour je me rappellerais qu’il faut surveiller ce qui se passe derrière soi ?! Une silhouette s’approche de lui. Trop tard, il est déjà mort. Je souris. Il n’allait pas s’en tirer comme ça. Je perdis connaissance. Je ne sais pas combien de temps je suis resté inconscient…

J’avais tué l’Humain. Je me sentais…vide, j’avais presque envie de dire
« Et maintenant ? ». Il se mit à neiger, le vent rugissait à mes oreilles. Je ne voyais plus Astolan. De quel côté était-il ? Je tentais de me relever et trébuchais. Je sentais la chaleur poisseuse du sang dans mon dos. A quoi bon ? A quoi bon continuer maintenant ? Je ne sentais plus rien. Ni le vent, ni le froid ni mes blessures. J’avais envie d’abandonner et de dormir pour toujours. Mes yeux se fermèrent et tout devint noir.


Une voix dans ma tête…Elle me criait de me réveiller, de me relever et de continuer. Je ne pouvais pas…Je ne voulais pas.

Des visages dansaient devant mes yeux…Fay, Elthiern, Sym’, Amnesy, Aldan, Urknea, Mickar, le Clan…

Les visages parlaient en même temps…

« …Tu es mon ami, je ne veux pas que tu meures… »

« …Je t’aime, fais attention… »

« …Je t’en prie, reviens vers nous… »

« ...Je ne veux pas penser encore une fois que je vais te perdre… »

« …Prends soin de toi et reviens vite… »

« …N’oublie pas le Clan… »



La voix encore… « Tu as promis. Reviens. Lève toi et reviens nous…»
Plus rien. J’entendais de nouveau le vent, je sentais le froid, je voyais les flocons de neige qui tombaient doucement.
Je ne devais pas abandonner. Je n’avais pas le droit.
Je me relevais en m’appuyant sur mon épée et commençais à marcher devant moi, traînant la dépouille de l’Humain qui laissait un sillon sanglant dans la neige immaculée. Je retrouvais la route et Astolan. Quand le vent se calma, je pendis le corps de l’Humain à un gibet en mauvais état. Quel que soit l’endroit où l’on était, ses orbites cavées semblaient vous regarder, son visage figé dans un rictus de peur et de douleur. Je frissonnais puis haussais les épaules. Il l’avait mérité. Je passais la main dans mon dos, cherchant l’endroit où l’humain m’avait touché. La blessure n’était pas très large. Dague ou épée courte à mon avis. J’étais épuisé. Je refermais la blessure mais elle risquait de se rouvrir vite. Je ne pouvais pas faire plus dans mon état. Je devais rentrer. J’étais parti depuis trop longtemps.

[HRP] : J'ai adoré, c'était super émouvant ! Mais j'ignorais que Cin' avait eu une compagne à un moment, enfin, une histoire aussi sérieuse...

Bravo à toi !

Merci beaucoup !!!

Ca fait plaisir de voir que ces soirées à me creuser la tête ont servi à quelque chose !

[HRP on]

Super !!!!!

Mais j'ai un petit probleme, saund tu tue l'humain, tu te fais frapper par derriere, et après ? Tu te reveille et plus peronne a part toi et le cadavre.

[HRP off]

(Cindyr s'est fait attaquer par un autre humain qui avait entendu les cris du premier, il l'a attaqué et a pensé qu'il l'avait tué.
mais en fait nan.)